Auteur

Femme passionnée et culottée

„Je ne crois pas que les choses arrivent pour une raison, mais que les leçons qu’on en tire leur donnent, a posteriori, une raison d’avoir été.“

Catherine Fuhg

La femme

Cette petite Juive russe (prononcez rousse, à la russe) a vécu à Prague, Alger, Tel-Aviv, Los Angeles, Paris et Dresde (à ce que l’on sait). Elle travaille actuellement entre Dresde et Paris en tant qu’auteure, mais elle a auparavant gagné honnêtement sa vie dans différents métiers, depuis monteuse de cinéma, journaliste, comédienne, jusqu’à détective privée – à L.A, bien sûr ! Le seul problème avec ce dernier job, c’est qu’elle s’est fait virer… au bout de trois jours seulement: elle était beaucoup trop visible.
Si vous rencontrez Catherine, ne lui offrez pas d’alcool. Surtout pas. Après une bière déjà, elle parle avec les meubles.
Ah!, et surtout ne lui racontez pas d’histoires drôles dans un endroit tranquille, bibliothèque ou salon de thé, sous peine de vous faire éjecter ou au moins d’attirer toute l’attention sur vous.

 

 

Ses livres

Le premier roman de Catherine Ah si j’étais goy! a été publié aux éditions Plon. Elle a aussi contribué à un ouvrage collectif avec Myriam ou La Joie de vivre, aux éditions Folies d’encre. Elle travaille actuellement à son cinquième roman, sur un ton très différent du reste de son œuvre, très marquée par l’humour.
Catherine aime jouer avec les mots, inventer des histoires qui la font rêver et rire; pour elle, l’amour inconditionnel est indispensable pour créer des personnages vraiment vivants. Elle aime autant, voire plus, leurs défauts que leur qualités.

Son travail

Catherine écrit mieux dans le calme et dans la solitude, de préférence tôt le matin: “Écrire quand tout le monde dort, c’est l’idéal pour moi. Je suis comme une éponge. Alors, plus tard, dans la journée, je sens le monde bouger, ses vibrations interfèrent avec les voix dans ma tête, avec mon inspiration. Le matin, à l’aube, je me sens vierge. À mon âge, c’est pas mal !” Et là-dessus, elle éclate d’un rire tonitruant. Bien sûr.

Sa carrière

L’écriture d’un roman et d’un scénario sont deux choses différentes. Pour le cinéma, il s’agit d’écrire une partition qui deviendra lorsqu’elle sera interprétée. Un peu comme un canevas. C’est une trame, mais la musique doit être révélé par les instrumentistes. Mais dans l’écriture littéraire, il y a déjà tout. Le choix des mots, leur mélodie, leur impact, le mouvement des phrases, leur rythme, c’est la partition jouée. Une œuvre finie, entièrement déterminée par l’auteur.

 

 

Son histoire

Catherine a commencé dans le monde du cinéma de l’autre côté de la caméra. Voulant devenir actrice, elle a étudié la comédie dans une école parisienne. Malheureusement, après quelques expériences au théâtre, pas catastrophiques d’ailleurs, elle a réalisé qu’elle n’avait pas la force d’encaisser les rejets des castings. “C’était trop personnel!” De cette prise de conscience particulièrement frustrante, une idée a émergé, une solution parfaite: elle écrirait ses films et ses rôles. Et c’est ainsi qu’a débuté son “projet cinéma”; et sa carrière.

Après l’école de cinéma de Tel-Aviv, Catherine a travaillé dans différents domaines de la production. Elle a commencé comme assistante de réalisation et monteuse à Tel-Aviv puis Los Angeles. Le montage s’est avéré une extraordinaire expérience, qui lui a donné la possibilité de développer son propre style et ses compétences en dramaturgie. Pour Catherine, le montage est un processus des plus créatifs “c’est comme écrire mais avec des images plutôt qu’avec des mots”.

Ses années sur les planches n’ont pas été perdues. Elles lui ont offert un regard autre sur le travail du cinéaste. Et c’est un véritable atout pour la direction d’acteurs.

 

 

Du cinéma au livre

Au cours de son séjour de deux ans aux États-Unis, Catherine a aussi travaillé en tant que rédactrice pour un hebdomadaire en hébreu, Israel Shelanu. Sa première expérience en tant “qu’auteur publié”. Après son départ de Los Angeles, elle a négligé ce domaine pour finalement y revenir vingt ans plus tard.

Après quelques années à Paris, durant lesquelles elle a contribué à différentes chaînes de télévision en tant que chef monteuse, elle s’est installée en Allemagne, par amour, à Dresde plus précisément, où elle se sent toujours chez elle. Pendant plus de dix ans, elle y a vécu et travaillé, écrivant, réalisant, montant des spots publicitaires et des films institutionnels avant de s’atteler à son premier long métrage, un docufiction DEKAdance, der Film.

À son retour en France, elle s’est consacrée à l’écriture. Publiant son premier roman Ah si j’étais goy! chez Plon.

Elle travaille actuellement à un cinquième roman et un deuxième film de long métrage sur les femmes, le rire et l’humour.

Enfin l’enseignement…

Et comme Catherine aime partager, elle a aussi développé des compétences pédagogiques. Ainsi a-t-elle transmis les fruits de son expérience à nombre d’apprentis auteurs au cours de séminaires et ateliers d’écriture, en Allemagne, en République tchèque, en Pologne, et en France.